Sa performance a contrasté avec sa lourde défaite contre Muchova lors de l’US Open 2020. Cette fois, son déplacement plus fluide et la puissance de son service ont enthousiasmé le public, même si son niveau a décliné dans le set décisif après 18 mois de compétition limitée.
Son retour cette année avait surpris beaucoup, après qu’elle eut été considérée comme inactive. Grâce à une wild card pour sa 25e participation record à l’US Open, certains ont critiqué le choix, estimant que cela privait de jeunes joueuses d’une opportunité. Pourtant, son match contre Muchova a réduit ces critiques au silence, prouvant qu’elle reste capable de rivaliser avec l’élite.
Pour les milliers de spectateurs présents dans le stade Arthur Ashe, la rencontre avait une saveur particulière. Beaucoup pensaient qu’il s’agissait peut-être de leur dernière chance de voir Venus Williams à New York. Parmi eux, Dorothy Blagmon, 79 ans, a bravé ses propres limites pour assister à ce moment. « Je n’aurai peut-être plus jamais l’occasion de la voir jouer », a-t-elle déclaré, admirative de la longévité et de la passion de son idole.
Au-delà des résultats, l’impact de Venus Williams sur le tennis reste immense. Elle a révolutionné le jeu féminin par sa puissance, inspiré plusieurs générations, mené le combat pour l’égalité des primes, et incarné une persévérance remarquable face aux difficultés de santé. Qu’elle continue ou non, son héritage est désormais indélébile.
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