Daniil Medvedev a décroché la dernière place pour les demi-finales du Masters de Shanghai vendredi en s’imposant face au numéro 7 mondial Alex de Minaur 6-4, 6-4. Grâce à cette solide performance, le Russe affrontera en demi-finale le Français non tête de série Arthur Rinderknech.
Rinderknech poursuit son parcours impressionnant à Shanghai après avoir battu le Canadien Félix Auger-Aliassime 6-3, 6-4. Cette victoire constitue une nouvelle surprise face à un joueur mieux classé et lui permet de rejoindre son cousin Valentin Vacherot ainsi que le quadruple champion de Shanghai Novak Djokovic dans le dernier carré.
Medvedev, ancien numéro 1 mondial aujourd’hui 18e au classement, a exprimé sa satisfaction après sa victoire, déclarant qu’il était « très heureux d’avoir battu un joueur aussi difficile qu’Alex ». Âgé de 28 ans, il a reconnu que la saison avait été compliquée, mais a ajouté : « Atteindre les demi-finales ici, c’est génial. »
Dans le premier set, Medvedev a pris le service de son adversaire dans le cinquième jeu et a conservé son avantage malgré un dixième jeu tendu où il a concédé une balle de break et commis trois doubles fautes. De Minaur a montré par moments sa ténacité habituelle, mais n’a pas su maintenir sa constance aux moments clés. Une série d’erreurs dans le neuvième jeu du deuxième set a scellé le sort de l’Australien, Medvedev concluant le match par un ace.
Pendant ce temps, Rinderknech continue sa superbe campagne. Classé 54e au début du tournoi, il a battu plusieurs joueurs mieux classés, dont le numéro 3 mondial Alexander Zverev. Son cousin, le Monégasque Valentin Vacherot, s’est également qualifié pour les demi-finales après avoir battu le Danois Holger Rune jeudi.
Rinderknech a dominé son match face à Auger-Aliassime, réalisant un break décisif dans le sixième jeu grâce à un coup gagnant le long de la ligne. Dans la deuxième manche, il a pris rapidement le contrôle en réalisant un break précoce, empêchant le Canadien de trouver son rythme.
Réagissant à son succès et à celui de son cousin, Rinderknech a admis qu’il avait été plus nerveux en regardant le quart de finale de Vacherot qu’en disputant son propre match.
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