Le duo nigérian composé de Mathew Kuti et Ajoke Ojomu a décroché la médaille d’or respectivement dans les catégories simples messieurs et dames lors du Championnat régional d’Afrique de l’Ouest de tennis de table de l’ITTF, organisé à Lagos.
Kuti, tenant du titre, a conservé sa couronne en s’imposant face à l’inattendu Abdulfatai Abdubasit sur le score de 4 manches à 2 (7-11, 12-10, 6-11, 12-10, 11-6, 11-6). Il avait déjà remporté le titre à Lomé, devenant ainsi le premier joueur à défendre avec succès un titre régional ouest-africain.
De son côté, Ojomu a survolé la finale féminine en battant sa compatriote Shukurat Aiyelabegan 4-0 (11-7, 11-8, 11-5, 14-12). La compétition se tient dans la salle Molade Okoya-Thomas du stade Teslim Balogun à Surulere, Lagos.
Après sa victoire, Ojomu, basée aux États-Unis, a déclaré :
« Je suis très heureuse, mais j’ai aussi beaucoup de douleurs. C’est un mélange d’émotions. J’étais la mieux classée ici. C’est toujours difficile de jouer contre ses coéquipières, car on se connaît très bien.
Je suis reconnaissante pour cette victoire. Le parcours a été long. Atteindre trois finales sans gagner, c’est décourageant.
Lors du dernier tournoi au Togo, j’ai dû abandonner en finale à cause d’une blessure. C’était déchirant.
Aujourd’hui, j’ai ressenti la même douleur, mais j’ai tenu bon et je rends grâce à Dieu.
Je remercie les fans, le président de la fédération africaine, l’État de Lagos et le Nigeria. Je suis fière de moi. Ma famille connaît tous les sacrifices que j’ai faits. Je suis heureuse de ramener ce trophée aux États-Unis. »
Wahid Oshodi, président de la Fédération africaine de tennis de table, a salué les performances des athlètes et l’organisation de l’événement :
« Les fans ont été comblés, et c’est ce qui compte le plus.
La Fédération nigériane a fait un excellent travail, et notre priorité reste le développement de nouveaux talents pour garantir l’avenir du tennis de table en Afrique.
Il nous a fallu 15 ans pour voir Quadri Aruna dans le top 10 mondial. Ces nouveaux joueurs ont un potentiel exceptionnel que nous n’avions plus vu depuis longtemps. »
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