Coupe du Monde Féminine : L’Australie, l’Angleterre et l’Afrique du Sud se qualifient, tandis que l’Inde affronte la Nouvelle-Zélande dans un match décisif

Posted : 23 October 2025

L’Australie, l’Angleterre et l’Afrique du Sud ont déjà validé leurs billets pour les demi-finales de la Coupe du Monde Féminine, laissant l’Inde et la Nouvelle-Zélande s’affronter pour la dernière place qualificative.

À première vue, le classement de la phase de groupes reflète les attentes d’avant-tournoi, les grandes nations confirmant leur statut. Cependant, derrière ces apparences, la compétition a offert son lot de rebondissements et de moments de tension.

Nation hôte, l’Inde était considérée comme l’une des favorites, mais elle a connu plusieurs revers serrés, marqués par des erreurs dans les moments cruciaux — battue par l’Australie lors d’une poursuite record, par l’Afrique du Sud, puis par seulement quatre points contre l’Angleterre.

Avec l’Australie, l’Angleterre et l’Afrique du Sud déjà assurées de leur place dans le dernier carré, toute l’attention se porte désormais sur le duel Inde–Nouvelle-Zélande, véritable quart de finale avant l’heure, dont la gagnante rejoindra le vainqueur du match Australie–Afrique du Sud en demi-finales.

L’Angleterre a démarré son tournoi en force, balayant l’Afrique du Sud pour seulement 69 points avant de conclure la rencontre en moins de 15 overs. Mais la dynamique s’est ensuite essoufflée : si l’Afrique du Sud a retrouvé son rythme avec cinq victoires consécutives, l’Angleterre a dû s’accrocher — s’imposant de justesse face à l’Inde et arrachant un nul face au Pakistan après une prestation décevante au bâton.

L’Australie demeure l’équipe à battre, portée par sa capitaine Alyssa Healy, meilleure marqueuse du tournoi avec 294 points et deux centuries, et par Annabel Sutherland, meilleure preneuse de guichets avec 15 wickets.
Cependant, c’est l’Afrique du Sud qui impressionne le plus par sa profondeur d’effectif, grâce à des joueuses polyvalentes comme Marizanne Kapp et Nadine de Klerk.
La régularité de Laura Wolvaardt, les 84 runs explosifs de De Klerk contre l’Inde, ainsi que les contributions de Tazmin Brits, Sune Luus et Chloe Tryon témoignent de la force collective de l’équipe.
La lanceuse Nonkululeko Mlaba, avec 11 wickets, s’est également imposée comme un élément clé du succès sud-africain.

De son côté, la Nouvelle-Zélande reste un outsider dangereux pour l’Inde, bien que sa progression ait été freinée par deux matchs interrompus par la pluie à Colombo.
Le calendrier, qui prévoit plusieurs rencontres pendant la saison des moussons au Sri Lanka, a suscité des critiques, ajoutant encore à l’imprévisibilité du tournoi.

Alors que la phase de groupes touche à sa fin, la tension monte à l’approche des demi-finales prévues les 29 et 30 octobre, avant la grande finale du 2 novembre.

Coupe du Monde Féminine : L’Australie, l’Angleterre et l’Afrique du Sud se qualifient, tandis que l’Inde affronte la Nouvelle-Zélande dans un match décisif

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