Le jeudi, Lewis Hamilton a reconnu que le temps commence à manquer pour que Ferrari inverse la tendance de sa saison 2025, tout en restant confiant pour améliorer ses performances lors du prochain Grand Prix de Monaco. Depuis son transfert de Mercedes — où il a remporté six de ses sept titres mondiaux — Hamilton fait face à une forte pression et à une surveillance intense, mais il poursuit toujours sa quête d’un premier podium avec Ferrari après sept courses.
Malgré cela, une solide quatrième place au Grand Prix d’Émilie-Romagne, où il a devancé pour la première fois son coéquipier Charles Leclerc, a renforcé sa confiance avant Monaco.
Hamilton est également conscient que Ferrari pourrait bientôt arrêter le développement de la voiture de cette saison afin de se concentrer sur les nouvelles réglementations sur les unités de puissance prévues pour 2026. Il a qualifié la saison en cours d’« année de fondation », soulignant son rôle dans l’aide apportée à l’équipe pour effectuer les changements nécessaires en vue de succès futurs.
Tout en reconnaissant que la voiture doit être plus rapide, Hamilton a exprimé sa foi en la possibilité d’améliorations et espère que les mises à jour amélioreront sa performance en qualifications à Monaco.
De son côté, Leclerc, qui a remporté Monaco l’an dernier devant son public, a adopté un ton plus prudent. Il a admis que Ferrari rencontre des difficultés dans les virages à basse vitesse qui dominent le circuit de Monaco, ce qui représente un défi important pour l’équipe ce week-end.
Cependant, Leclerc reste confiant que la nature unique de Monaco pourrait réserver quelques surprises et que les qualifications pourraient révéler un potentiel inédit de la voiture. Fort de sa connaissance approfondie des rues de Monaco, Leclerc garde l’espoir de reproduire le succès de l’an dernier malgré les difficultés actuelles.
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