Le circuit du Grand Prix de Kyalami, situé près de Johannesburg, a reçu l'approbation de la FIA pour des améliorations de conception afin de répondre aux normes de la Formule 1, selon le propriétaire Toby Venter. Ce feu vert marque une étape décisive vers le retour potentiel de la F1 sur le continent africain.
Kyalami, qui a accueilli pour la dernière fois un Grand Prix de F1 en 1993, est depuis longtemps un symbole du patrimoine du sport automobile africain. Aujourd’hui, le circuit est sur le point de connaître une renaissance historique.
Toby Venter, qui a acquis le circuit en 2014, a salué la décision de la FIA, la qualifiant de « nouveau chapitre audacieux » pour le site et pour l'Afrique. Les mises à niveau prévues sont qualifiées de modifications techniques « légères », qui ne changeront pas la configuration de 4,5 km du circuit, mais amélioreront les zones de dégagement, les barrières de sécurité, les grillages, les bordures et le drainage.
Selon l’entreprise britannique chargée des travaux, ces changements peuvent être réalisés en seulement trois mois. La FIA a accordé à Kyalami une période de trois ans pour achever ces améliorations.
Outre les ajustements techniques, le projet prévoit la création de nouvelles zones pour les spectateurs et de tribunes supplémentaires. Une fois terminés, les travaux feront de Kyalami le seul circuit d’Afrique certifié grade 1 par la FIA. D’autres villes comme Le Cap, le Rwanda et le Maroc ont également manifesté leur intérêt pour accueillir des épreuves de Formule 1.
Avec un élan croissant et des plans d’infrastructure bien avancés, l’Afrique pourrait bientôt assister au retour de la F1, absente du continent depuis la victoire d’Alain Prost lors du dernier Grand Prix disputé sur le sol africain il y a plus de trente ans.
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