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Sabotage présumé de Ferrari contre Lewis Hamilton en 2025 : Analyse des preuves

Posted : 09 June 2025

Les accusations de sabotage contre Lewis Hamilton chez Ferrari durant la saison 2025 de Formule 1 ont enflammé les débats sur Internet, mais les éléments présentés restent principalement circonstanciels.

 

Dans le monde très compétitif de la F1, peu de pilotes attirent autant l’attention que Lewis Hamilton, septuple champion du monde. Son arrivée chez Ferrari en 2025, après une carrière brillante chez Mercedes, a suscité beaucoup d’espoir. Pourtant, ce transfert historique s’est vite entouré de controverses, certains fans et analystes accusant Ferrari de saboter intentionnellement ses performances au profit de Charles Leclerc. Ces allégations ont enflammé les réseaux sociaux, notamment X (anciennement Twitter), bien que les preuves tangibles fassent défaut. Cet article explore ces accusations, les éléments supposés qui les soutiennent, ainsi que les arguments opposés.

 

Contexte : La transition d’Hamilton chez Ferrari

Le passage de Hamilton chez Ferrari a été l’un des transferts les plus marquants de l’histoire récente de la F1. Après des années de domination avec Mercedes, Hamilton cherchait un nouveau défi avec l’écurie italienne, en quête d’un titre mondial depuis 2008. Les attentes étaient élevées, mais la saison 2025 a été en demi-teinte pour le Britannique, déclenchant des soupçons de dysfonctionnements internes.

 

Les accusations : les soupçons de sabotage

Les allégations ont émergé principalement sur X, où les fans ont pointé plusieurs incidents suggérant un traitement inégal :

  1. Stratégies de course discutables :

    • À Monaco, Hamilton aurait été placé sur des pneus usés de huit tours alors que d’autres recevaient des gommes neuves.

    • Des arrêts aux stands lents (jusqu’à 4,9 secondes) et des ordres d’équipe controversés ont également été rapportés.

  2. Problèmes mécaniques et de configuration :

    • Des soucis répétés à l’arrière de la voiture, ignorés malgré des alertes durant les essais, ont été signalés.

    • Certains fans estiment que les mécaniciens priorisent Leclerc dans la préparation des voitures.

  3. Défauts de communication :

    • Hamilton n’aurait pas été informé de certains changements sur sa monoplace, comme l’angle des volets aérodynamiques.

    • Des vidéos sur YouTube suggèrent que son ingénieur Riccardo Adami serait complice, bien que sans preuve concrète.

  4. Données télémétriques négligées :

    • Après le Grand Prix d’Espagne, qualifié de "pire course de sa carrière" par Hamilton, certains ont affirmé que Ferrari aurait ignoré des données critiques.

 

Les contre-arguments : Réponses officielles de Ferrari

Face à l’ampleur des accusations, Ferrari a nié en bloc toute tentative de sabotage. Le directeur de l’écurie, Fred Vasseur, les a qualifiées de “déraisonnables” et “folles”, soulignant qu’aucune équipe n’aurait intérêt à affaiblir un pilote comme Hamilton.

 

Plusieurs éléments remettent en question les soupçons :

  1. Décisions stratégiques sous pression :

    • Les erreurs tactiques sont fréquentes en F1. L’intégration d’Hamilton dans une nouvelle structure peut expliquer certains dysfonctionnements.

    • Leclerc bénéficie naturellement d’un historique plus long avec Ferrari, sans que cela n’indique une partialité volontaire.

  2. Absence de preuves tangibles :

    • Aucun document interne, échange d’emails ou donnée télémétrique ne confirme un sabotage.

    • Les sources anonymes et les théories relayées par les fans manquent de fiabilité, comme l’a rappelé le commentateur David Croft.

  3. Difficultés d’adaptation d’Hamilton :

    • Le pilote lui-même a reconnu peiner à s’adapter à la monoplace et aux méthodes de Ferrari.

    • Pour Mark Webber, l’enjeu principal pour Ferrari est d’unir ses forces autour d’Hamilton pour viser le titre.

 

Le rôle des fans et de la surmédiatisation

Les réseaux sociaux ont fortement amplifié le récit du sabotage, alimenté par la popularité mondiale de Hamilton et les attentes qui pesaient sur son transfert. Des vidéos sensationnalistes sur YouTube accentuent cette perception sans preuves réelles, jouant souvent sur les émotions plutôt que sur les faits.

 

Analyse : Un sabotage plausible ?

Bien que les allégations aient séduit une partie du public, elles reposent essentiellement sur des coïncidences et des témoignages subjectifs. Les erreurs stratégiques, les problèmes techniques et les soucis de communication sont fréquents en F1. Saboter volontairement un pilote aussi prestigieux serait un pari risqué pour Ferrari, tant sur le plan médiatique que sportif.

 

Le manque de preuves solides – absence de données internes, d’enregistrements ou de lanceurs d’alerte – affaiblit le récit du sabotage. Néanmoins, les tensions autour de la gestion interne de Ferrari et l'intégration d’Hamilton dans un environnement centré sur Leclerc soulèvent des questions légitimes sur l’équité perçue.

 

Pour que Ferrari réussisse, elle devra résoudre ses problèmes organisationnels et assurer un traitement équitable entre ses pilotes. D’ici la fin de saison, les performances en piste et les données collectées permettront peut-être d’éclaircir les débats. En attendant, toute accusation de sabotage mérite d’être analysée avec prudence et objectivité.

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