L’instance dirigeante de l’athlétisme mondial, World Athletics, a confirmé qu’aucune des quatre demandes de changement de nationalité envoyées par la Fédération turque d’athlétisme n’a encore été examinée ni validée, alors que les regards se tournent de plus en plus vers la multiplication des transferts d’athlètes vers la Turquie.
Parmi ces demandes figure celle de Favour Ofili, étoile montante du sprint nigérian, finaliste du 200 mètres féminin aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Bien que de nombreuses rumeurs annoncent son intention de représenter la Turquie, World Athletics a insisté sur le fait que la procédure est toujours au stade préliminaire.
« Nous pouvons confirmer qu’aucune décision n’a été prise concernant les quatre demandes reçues de la Turquie »,
a déclaré un porte-parole de World Athletics.
Cette déclaration intervient dans un contexte de préoccupations croissantes face à la vague de changements d’allégeance, souvent perçus comme une stratégie pour augmenter les chances de médailles. Pour éviter les abus, World Athletics a réformé son règlement en 2020, après une suspension de deux ans des transferts de nationalité. Les nouvelles règles comprennent :
Ces mesures visent à préserver l’intégrité des compétitions internationales et à éviter l’exploitation des athlètes à travers des recrutements opportunistes.
Même si les noms des quatre athlètes concernés n’ont pas été divulgués officiellement, le cas de Favour Ofili attire particulièrement l’attention des médias. Son éventuel changement d’allégeance dépendra d’un examen complet par World Athletics et de la conformité aux critères d’éligibilité.
Pour l’instant, les demandes restent en attente.
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