La commission d'appel de la FIFA a confirmé la suspension de trois ans de Luis Rubiales, l'ancien président de la Fédération espagnole de football (RFEF), après avoir rejeté son appel. Rubiales avait été initialement suspendu le 30 octobre 2023, pour des comportements supposément contraires aux principes de la FIFA, en particulier à l'article 13 du Code disciplinaire de la FIFA.
Cette suspension faisait suite à un incident où Rubiales avait embrassé sur la bouche la joueuse Jenni Hermoso sans son consentement présumé après la victoire de l'Espagne en finale de la Coupe du Monde féminine contre l'Angleterre en août. La décision peut encore faire l'objet d'un appel devant le Tribunal arbitral du sport.
Dans son communiqué, la commission d'appel de la FIFA a exprimé sa satisfaction que Rubiales ait agi d'une manière contraire aux principes énoncés à l'article 13 pendant et après la finale de la Coupe du Monde féminine.
Rubiales, qui avait démissionné de son poste à la RFEF en septembre, a été informé de la décision de la commission. Malgré ses promesses antérieures de résister à la démission, Rubiales a cité l'insoutenabilité de sa position, influencée par la pression des joueurs, des politiciens et des groupes de femmes.
Par ailleurs, un juge de la Cour suprême espagnole a recommandé que Rubiales soit jugé pour le baiser, suggérant que l'enquête indiquait que l'acte "n'était pas consensuel et constituait une initiative unilatérale et surprenante."
Le juge a également proposé des procès pour l'ancien entraîneur de l'équipe féminine Jorge Vilda, le directeur sportif de l'équipe masculine Albert Luque et le responsable marketing de la fédération Ruben Rivera, tous accusés d'avoir exercé une pression sur Hermoso pour déclarer que le baiser était consensuel.
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