Alors qu’il ne reste qu’un an avant le coup d’envoi de la Coupe du Monde 2026 au mythique stade Azteca de Mexico, les préparatifs en Amérique du Nord semblent loin d’être achevés. Malgré l’engouement croissant pour ce qui sera le plus grand tournoi de l’histoire de la FIFA, avec 48 équipes réparties entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, des inquiétudes subsistent concernant les infrastructures, notamment l’état des pelouses.
Onze des stades hôtes aux États-Unis ont été initialement conçus pour le football américain et rencontrent aujourd’hui des difficultés à s’adapter à l’exigence de la FIFA en matière de gazon naturel. Les essais réalisés lors de la Copa América pour installer des pelouses temporaires se sont révélés décevants, suscitant des préoccupations chez les joueurs et les entraîneurs quant à la sécurité et à la qualité de jeu.
Les pelouses ne représentent qu’une partie des problèmes rencontrés par les organisateurs. Des enceintes comme le MetLife Stadium dans le New Jersey, prévu pour accueillir la finale, ne sont pas conçues pour le football et posent des défis logistiques liés à la culture du gazon naturel sous des toits partiellement fermés. Des solutions expérimentales, telles que les systèmes hybrides, sont à l’étude, mais nécessitent des ressources colossales et des tests constants. Par ailleurs, des détails logistiques essentiels restent flous, comme les dates de vente des billets, la répartition des bases d’équipes et l’organisation spécifique de chaque site. Les responsables de la FIFA n’ont pour l’instant apporté que peu de réponses, laissant les supporters et les médias dans l’incertitude.
La situation est aggravée par le climat politique aux États-Unis. Un décret signé récemment par l’ancien président Donald Trump restreint l’entrée sur le territoire à des ressortissants de plusieurs pays — dont certains sont toujours en lice pour la qualification —, ce qui pourrait empêcher des supporters internationaux d’assister au tournoi. Bien que les joueurs et les membres des équipes soient exemptés, les fans pourraient se heurter à d’importants obstacles pour voyager.
Ces difficultés, combinées à une répartition géographique étendue des stades et à l’absence d’une atmosphère centralisée, pourraient atténuer l’esprit festif généralement associé à la Coupe du Monde. À mesure que le monde entier compte les jours, les doutes persistent quant à la capacité de l’Amérique du Nord à accueillir le plus grand événement du football mondial.
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