Le club brésilien Botafogo s’est qualifié pour les 16es de finale de la Coupe du Monde des Clubs malgré sa défaite 1-0 face à l’Atlético Madrid. Conscient qu’un écart de deux buts leur assurerait la qualification, les Brésiliens ont réussi à contenir les assauts du club espagnol. L’Atlético avait besoin d’une victoire par trois buts d’écart pour se qualifier, mais a peiné à déjouer la défense bien organisée de Botafogo tout au long du match.
Après une première mi-temps calme, l’entraîneur de l’Atlético, Diego Simeone, a fait entrer Antoine Griezmann en seconde période dans l’espoir de dynamiser le jeu. L’attaquant français a failli avoir un impact immédiat en frappant le poteau d’un angle fermé.
Alexander Sørloth, qui détenait avant la rencontre le plus haut taux d’expected goals (xG) du tournoi, a également manqué une occasion clé en déviant de la tête hors cadre à bout portant. Griezmann a fini par marquer en fin de match, mais ce but isolé n’a pas suffi à sauver la campagne de l’Atlético.
Un des moments forts du match est survenu juste avant la mi-temps, lorsqu’une demande de penalty a été formulée par l’Atlético après un contact avec Julián Álvarez. L’arbitrage vidéo (VAR) est intervenu et l’arbitre César Ramos a jugé que c’était penalty.
Cependant, une faute antérieure de Sørloth sur un défenseur de Botafogo a annulé cette décision, accordant un coup franc aux Brésiliens à la place. Álvarez a continué à impressionner par ses déplacements et son intention offensive, tandis que l’entrée en jeu de Griezmann en seconde période a insufflé une urgence nécessaire à l’attaque madrilène.
Malgré la défaite, la performance collective de Botafogo a été remarquable, chaque joueur contribuant à un effort défensif solide. Ils affronteront désormais le vainqueur du groupe A au prochain tour. De leur côté, Simeone et son équipe quittent la compétition, laissant planer le doute sur ce qui aurait pu être si leur attaque avait été plus efficace plus tôt.
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