Lundi soir en Floride, l’investissement de longue date de l’Arabie saoudite dans le football a porté ses fruits de manière spectaculaire. Dans un match palpitant, Al-Hilal a éliminé le champion d’Angleterre en titre, provoquant un véritable séisme dans le monde du football et insufflant un nouvel espoir aux ambitions internationales du Royaume.
La victoire a été scellée durant la prolongation par un but plein de sang-froid de l’attaquant brésilien Marcos Leonardo, auteur d’un doublé décisif. Son second but, inscrit à la 112e minute, a donné la victoire à Al-Hilal dans une rencontre aussi intense qu’émotionnelle. Après le match, Leonardo a dédié ses deux buts à sa mère, récemment sortie d’une longue hospitalisation. « Quand j’ai marqué ces deux buts, j’ai pensé à elle. Elle a pu regarder le match », a-t-il confié, les larmes aux yeux.
Ce succès historique est également une revanche personnelle pour l'entraîneur Simone Inzaghi. Il y a un mois à peine, l’Italien quittait l’Inter Milan après une lourde défaite en finale de Ligue des champions contre le PSG. Désormais à la tête d’Al-Hilal — et malgré l’absence de joueurs clés comme Salem Al-Dawsari et Aleksandar Mitrovic — Inzaghi a conduit son équipe vers une victoire que peu imaginaient possible. « C’était comme escalader l’Everest sans oxygène… et on l’a fait », a-t-il déclaré. « Les joueurs ont tout donné, ils se sont battus pour chaque ballon. C’est une victoire pour la famille d’Al-Hilal, pour l’Arabie saoudite et pour nos supporters. »
Ce match, riche en rebondissements et en intensité, avait des allures de finale. Aux États-Unis, où les lundis soirs sont généralement réservés à la lutte professionnelle, c’est le football qui a captivé les écrans et les cœurs, dans un spectacle à couper le souffle. L'ancien international anglais Andros Townsend, commentant sur DAZN, a résumé l'exploit en une phrase : « Al-Hilal a choqué le monde. »
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