La CAN 2025 a été assombrie mardi par un événement tragique, enregistrant sa première perte majeure lors de l’ouverture du Groupe A entre le Mali et la Zambie.
L’incident s’est produit en première mi-temps d’un match intense, lorsqu’un supporter des Aigles du Mali aurait subi un arrêt cardiaque dans les tribunes, peu après que le joueur de 24 ans, El Bilal Touré de Beşiktaş, ait raté un penalty à la 42ᵉ minute. Le personnel médical a rapidement pris en charge le supporter et l’a transporté au centre médical du stade, mais les rapports ont ensuite confirmé le décès du fan.
Dans une atmosphère sombre, le Mali a ouvert le score à la 61ᵉ minute grâce à Lassine Sinayoko, suscitant l’espoir d’un début victorieux pour l’équipe ouest-africaine, classée 53ᵉ au monde. Cependant, cet espoir a été anéanti dans le temps additionnel lorsque l’attaquant zambien Patson Daka a marqué de la tête à la 90+2ᵉ minute sur un centre de Mathew Banda, égalisant le score.
L’égalisation dramatique de Daka a presque provoqué une nouvelle frayeur, l’attaquant tombant maladroitement sur son cou lors de la célébration. Il a été pris en charge immédiatement par l’équipe médicale zambienne et a pu reprendre le jeu, évitant ce qui aurait pu être une grave blessure.
Au moment du reportage, les organisateurs de la CAN et la Confédération africaine de football (CAF) n’avaient pas publié de communiqué officiel concernant ces incidents, y compris l’identité du supporter malien décédé.
Cette tragédie rappelle celle de la CAN précédente en Côte d’Ivoire, où un homme d’affaires nigérian aurait subi une crise cardiaque et a été déclaré mort à l’arrivée au centre médical du stade. Après cet événement, la CAF avait conseillé aux supporters présentant des problèmes de santé, notamment cardiaques, d’obtenir une autorisation médicale avant d’assister aux matchs.
Sur le terrain, le match nul 1–1 laisse le Mali et la Zambie avec un point chacun, les plaçant au milieu du Groupe A. Le Maroc occupe actuellement la tête du groupe après avoir remporté tous ses points contre les Comores, qui sont en bas du classement.
Ainsi, la journée d’ouverture du tournoi a offert à la fois du drame footballistique et un rappel douloureux du coût humain parfois associé au beau jeu.
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