À l’approche de l’UFC 315, la division des welters pourrait connaître un important remaniement, et Michael Page semble prêt à saisir sa chance. Après sa victoire dominante en février contre le Russe invaincu Sharabutdin Magomedov, Page a réaffirmé sa confiance en ses capacités, assurant qu’il n’a jamais douté de lui-même. Âgé de 37 ans et classé 15e dans la catégorie, le natif de Londres estime que ses succès sont le fruit d’une préparation rigoureuse, et non de simples surprises.
Ce week-end, Page suivra de près le combat entre le champion Belal Muhammad et Jack Della Maddalena à Montréal, un affrontement qui pourrait redéfinir la course au titre. Quelle que soit l’issue, Page considère Leon Edwards comme son adversaire idéal. Bien qu’Edwards ait subi une deuxième défaite consécutive lors de l’UFC Londres face à Sean Brady, il reste un nom important dans la division. Une victoire contre l’ancien champion permettrait non seulement à Page d’améliorer son classement, mais pourrait aussi ouvrir la voie à un duel 100 % britannique, possiblement devant un public local — un scénario qui le séduit particulièrement.
Au-delà de ses ambitions personnelles, Page se réjouit de l’émergence de talents britanniques dans le MMA. Des combattants comme Lerone Murphy et Paddy Pimblett se distinguent, Murphy semblant se rapprocher d’une opportunité pour un titre, tandis que Pimblett aligne les victoires. Page souligne que le niveau des combattants britanniques s’est considérablement élevé au cours de la dernière décennie, ce qui renforce sa motivation et son engagement à se positionner parmi les meilleurs du pays.
Malgré son élan, Page garde les pieds sur terre. Il insiste sur l’importance de la résilience face à la pression mentale du sport, admettant la nécessité de s’adapter, d’accepter les revers et de gérer son ego. Pour rester motivé, il relève souvent des défis en dehors de l’octogone, comme le jiu-jitsu, la boxe ou même les combats à mains nues. Ces détours lui permettent de se ressourcer et de revenir avec une énergie renouvelée. Pour lui, savoir reconnaître les signes de fatigue mentale et trouver le bon stimulus pour repartir de plus belle sont essentiels pour maintenir la longévité et la passion dans ce sport exigeant.
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