La jeune sprinteuse nigériane Imaobong Nse Uko, spécialiste du 400 mètres, a été suspendue pour deux ans par l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) après avoir été contrôlée positive à une substance interdite lors d’un test antidopage effectué récemment.
Âgée de 21 ans, Uko s’est illustrée notamment lors des Championnats du monde juniors 2021, où elle a remporté l’or au relais mixte 4x400 mètres. Sa suspension prendra effet immédiatement et pourrait entraîner l’annulation de ses résultats obtenus pendant la période concernée.
L’AIU n’a pas encore révélé la nature exacte de la substance interdite, mais les règles internationales stipulent que toute violation entraîne une suspension d’au moins deux ans, conformément à la politique mondiale antidopage.
Cette sanction prive la sprinteuse d’une compétition majeure, notamment des sélections pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 ainsi que d’autres événements continentaux et mondiaux importants.
La suspension constitue un coup dur pour l’une des espoirs les plus prometteurs de l’athlétisme nigérian, qui voit ainsi sa carrière interrompue prématurément.
Le Nigeria est particulièrement surveillé par les instances internationales en raison de plusieurs infractions antidopage passées, ce qui a conduit à un renforcement des contrôles et des programmes d’éducation pour les athlètes.
Imaobong Nse Uko a la possibilité de faire appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), mais en l’absence d’annulation de la sanction, elle restera suspendue jusqu’en 2027 au minimum.
Cette décision marque un revers important pour l’athlète nigériane, qui devra attendre pour retrouver les pistes internationales.
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